Excusez mon verbe car je fais sortir ces mots dans la mélancolie, une mélancolie qui me met hors de moi ! À quoi bon élire des dirigeants, censés nous gouverner, quand ces derniers sont complètement insensibles aux souffrances qu'endurent les populations, au point qu'ils ne cherchent même plus à trouver des solutions aux problèmes que rencontrent les sénégalais. Cette réalité totalement illégale est connue, vécue, voir même acceptée par nous qui les avons élus. Le peuple ne dirige plus rien, il subit le dictât des dirigeants vidés d'humanisme.
C'est comme cela que nous subissons la pression et l'injustice de ceux à qui nous avons fait confiance, ceux là que nous avons confier les destinés de notre pays. C'est devenu finalement désastreux et insupportable. Je me sens de plus en plus mal dans ma peau en tant que citoyen.
Je viens d'entendre une insulte qui me touche au plus haut point. La liberté c'est de ne jamais avoir à dire qu'on est désolé. J'emprunte cette phrase à Sidney Lumet pour crier ici mon désarroi et ma surprise face à l'attitude de certains de nos dirigeants.
Notre premier ministre censé incarner la vision politique de notre nation, celui qui dirige le gouvernement chargé de mener à bien les destinés de ce pays viens de me mettre un poignard au cœur!
Il a osé! Oui il a osé.
Souleymane Ndéné Ndiaye pour ne pas le nommer vêtu de ses plus beaux habits, habits que sans doute il a du acheter avec l'argent du peuple sénégalais car indemnisé par ce dernier pour les fonctions qu'il occupe. Dans une somptueuse salle du Méridien président, entourés par les dirigeants politiques autour d'un copieux repas, on entendait cliqueter les couverts.
Ce dernier à osé dire, mais ceci n'est pas bien grave que le Sénégal est un pays en voix de développement sous le règne de Abdoulaye Wade, je comprendrais qu'il soit aveuglé par le luxe qui l'entourait. Il ne tien pas compte de ce vieux que l'on croise la nuit sous l'échangeur de Ouakam qui entasse les cartons vide pour ce faire un lit douillet. Qui n'arrive même pas à bien se servir de son pagne déchiré pour se couvrir convenablement contre le froid, qui comme beaucoup de gens, doit au petit matin doit lutter contre la faim.
Voici l'image, l'échangeur qui incarne le développement écrase le peuple. En même temps la précarité se fait de plus en plus grande, autant que le fossé qui se creuse entre les nouveau riches de l'alternance (de l'autre côté du pouvoir) et les pauvres, sans compter la disparition inquiétante de nos valeurs. À l'image du discours du premier ministre, je sens un Sénégal à deux niveaux.
Il a traité et ceci n'est pas non plus bien grave, d'incapable le régime socialiste qui selon lui symbolise la régression, j'inscris cela dans la stratégie politique qu'il met en place vers cette farce qu'il miroite: la réélection du président Wade.
Il a traité de hors la loi le président du groupe Walfadjri en lui demandant d'éponger sa dette, Lolou tamite yenou na maana (Ceci également est compréhensible). Au nom de quoi on appelle à la RÉVOLUTION alors qu'on a un différends personnel avec l'État ?
Mais dire que le peuple sénégalais rencontre malgré tout QUELQUES difficultés est une insulte.
C'est ne pas entendre le cris des jeunes sénégalais qui se sont immolés devant le palais de la république. C'est jeunes dont on a ramassé la peau sur le bitume brûlant de la chaussé, place de la république; Ces jeunes brûlés à 90% qui criaient mais qu'on entendait pas car la leur gorge étant obstrué par les flammes qu'ils avaient allumés sur eux. Faut-il pour autant accuser ces gestes et ne pas réfléchir sur les véritables motifs d'un tel acte ?
C'est une insulte de traiter ces derniers de malades mentaux, pourtant rien sinon un malaise profond dans leur peau et dans leur société ne peut expliquer leur geste malheureusement incompris par ceux qui usent et abusent des privilèges du peuple.
La révolte de certains citoyens, spoliés par les dirigeants teintés de gabegie, sans aucun scrupule, n'a d'égal que dédain, l'avidité et le machiavélisme de ces dirigeants envers leur propre peuple.
C'est une insulte de minimiser les difficultés que rencontre la ménagère sénégalaise qui a perdue les denrées qu'il avait mis dans son réfrigérateur.
C'est une insulte de minimiser les difficultés de ce chef d'entreprise qui paye quotidiennement un million de francs de carburant pour faire tourner son gros groupe électrogène qu'il a acheté trop cher.
C'est une insulte de minimiser les difficultés de mon petit frère qui apprend ces leçons comme le faisait mon grand père avec la lumière d'une bougie .
C'est une insulte de minimiser les problèmes de ces bacheliers qui n'ont pas étaient orientés jusqu'à présent 5 mois après l'ouverture officielle de l'année universitaire.
Je passerai volontairement sous silence la pathétique et non moins humiliante gestion de la politique de l'éducation au Sénégal malgré les 40% du budget qu'on se targue de dépenser là dessus.
C'est une insulte de dire que notre pays rencontre QUELQUES problèmes quand les professeurs prennent en otage depuis plus de 5 ans et ceci chaque année les étudiants et élèves dans leurs luttes syndicales pourtant réclamant à chaque fois les mêmes droits que le gouvernement de Abdoulaye Wade à promis de faire.
Donc qu'ils arrêtent, sincèrement.
C'est face à tous ces constats, que tout homme ou femme censés sont capables d'analyser, que j'ai pris la décision de partager avec vous qui lisez ces lignes mon amertume.
S'ils ne peuvent pas entendre les cris des femmes, des hommes et des jeunes de la nation sénégalaise qu'ils tirent leur révérence avant que le vent de révolte qui gronde à chaque fois que les jeunes sortent pour brûler des pneus, qui gronde dans le cœur des amoureux de leur patrie qui réclament respect et considération, qui gronde derrière l'acte désespérés des immolés, ne fasse arriver l'irréparable dans notre cher Sénégal.
Un jeune, un citoyen
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C'est comme cela que nous subissons la pression et l'injustice de ceux à qui nous avons fait confiance, ceux là que nous avons confier les destinés de notre pays. C'est devenu finalement désastreux et insupportable. Je me sens de plus en plus mal dans ma peau en tant que citoyen.
Je viens d'entendre une insulte qui me touche au plus haut point. La liberté c'est de ne jamais avoir à dire qu'on est désolé. J'emprunte cette phrase à Sidney Lumet pour crier ici mon désarroi et ma surprise face à l'attitude de certains de nos dirigeants.
Notre premier ministre censé incarner la vision politique de notre nation, celui qui dirige le gouvernement chargé de mener à bien les destinés de ce pays viens de me mettre un poignard au cœur!
Il a osé! Oui il a osé.
Souleymane Ndéné Ndiaye pour ne pas le nommer vêtu de ses plus beaux habits, habits que sans doute il a du acheter avec l'argent du peuple sénégalais car indemnisé par ce dernier pour les fonctions qu'il occupe. Dans une somptueuse salle du Méridien président, entourés par les dirigeants politiques autour d'un copieux repas, on entendait cliqueter les couverts.
Ce dernier à osé dire, mais ceci n'est pas bien grave que le Sénégal est un pays en voix de développement sous le règne de Abdoulaye Wade, je comprendrais qu'il soit aveuglé par le luxe qui l'entourait. Il ne tien pas compte de ce vieux que l'on croise la nuit sous l'échangeur de Ouakam qui entasse les cartons vide pour ce faire un lit douillet. Qui n'arrive même pas à bien se servir de son pagne déchiré pour se couvrir convenablement contre le froid, qui comme beaucoup de gens, doit au petit matin doit lutter contre la faim.
Voici l'image, l'échangeur qui incarne le développement écrase le peuple. En même temps la précarité se fait de plus en plus grande, autant que le fossé qui se creuse entre les nouveau riches de l'alternance (de l'autre côté du pouvoir) et les pauvres, sans compter la disparition inquiétante de nos valeurs. À l'image du discours du premier ministre, je sens un Sénégal à deux niveaux.
Il a traité et ceci n'est pas non plus bien grave, d'incapable le régime socialiste qui selon lui symbolise la régression, j'inscris cela dans la stratégie politique qu'il met en place vers cette farce qu'il miroite: la réélection du président Wade.
Il a traité de hors la loi le président du groupe Walfadjri en lui demandant d'éponger sa dette, Lolou tamite yenou na maana (Ceci également est compréhensible). Au nom de quoi on appelle à la RÉVOLUTION alors qu'on a un différends personnel avec l'État ?
Mais dire que le peuple sénégalais rencontre malgré tout QUELQUES difficultés est une insulte.
C'est ne pas entendre le cris des jeunes sénégalais qui se sont immolés devant le palais de la république. C'est jeunes dont on a ramassé la peau sur le bitume brûlant de la chaussé, place de la république; Ces jeunes brûlés à 90% qui criaient mais qu'on entendait pas car la leur gorge étant obstrué par les flammes qu'ils avaient allumés sur eux. Faut-il pour autant accuser ces gestes et ne pas réfléchir sur les véritables motifs d'un tel acte ?
C'est une insulte de traiter ces derniers de malades mentaux, pourtant rien sinon un malaise profond dans leur peau et dans leur société ne peut expliquer leur geste malheureusement incompris par ceux qui usent et abusent des privilèges du peuple.
La révolte de certains citoyens, spoliés par les dirigeants teintés de gabegie, sans aucun scrupule, n'a d'égal que dédain, l'avidité et le machiavélisme de ces dirigeants envers leur propre peuple.
C'est une insulte de minimiser les difficultés que rencontre la ménagère sénégalaise qui a perdue les denrées qu'il avait mis dans son réfrigérateur.
C'est une insulte de minimiser les difficultés de ce chef d'entreprise qui paye quotidiennement un million de francs de carburant pour faire tourner son gros groupe électrogène qu'il a acheté trop cher.
C'est une insulte de minimiser les difficultés de mon petit frère qui apprend ces leçons comme le faisait mon grand père avec la lumière d'une bougie .
C'est une insulte de minimiser les problèmes de ces bacheliers qui n'ont pas étaient orientés jusqu'à présent 5 mois après l'ouverture officielle de l'année universitaire.
Je passerai volontairement sous silence la pathétique et non moins humiliante gestion de la politique de l'éducation au Sénégal malgré les 40% du budget qu'on se targue de dépenser là dessus.
C'est une insulte de dire que notre pays rencontre QUELQUES problèmes quand les professeurs prennent en otage depuis plus de 5 ans et ceci chaque année les étudiants et élèves dans leurs luttes syndicales pourtant réclamant à chaque fois les mêmes droits que le gouvernement de Abdoulaye Wade à promis de faire.
Donc qu'ils arrêtent, sincèrement.
C'est face à tous ces constats, que tout homme ou femme censés sont capables d'analyser, que j'ai pris la décision de partager avec vous qui lisez ces lignes mon amertume.
S'ils ne peuvent pas entendre les cris des femmes, des hommes et des jeunes de la nation sénégalaise qu'ils tirent leur révérence avant que le vent de révolte qui gronde à chaque fois que les jeunes sortent pour brûler des pneus, qui gronde dans le cœur des amoureux de leur patrie qui réclament respect et considération, qui gronde derrière l'acte désespérés des immolés, ne fasse arriver l'irréparable dans notre cher Sénégal.
Un jeune, un citoyen
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RESPECT!!!
RépondreSupprimerl'amertume est partagée............
RépondreSupprimerfranchement si o plus 25% de la population pouvé avoir une telle conscience je pense que ce pays feré un grand pas en avant...........
RESPECT!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
TOUS EN ROUGE LE 19 MARS
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