4 Avril 2015, j'ai passé une excellente matinée.
Il parait que mon pays a 55 ans.
Ne vous inquiétez pas, je vous épargnerai les discours politico-révolutionnaires.
Je ne parlerai pas non plus de ma passion la plus vive du moment; la photo. Je vous dirai juste que nous avons réussi à poser un jalon de plus vers le statut d'artiste avec l'organisation de notre première exposition (#SunuExpo). Nous, c'est le groupe Sunu Nataal; 30 jeunes passionnés de l'image qui arborent les rues de Dakar à la recherche de sa plus vive beauté.
C'est ce crew qui m'a amené à faire une mini randonée sur la prise d'armes du 4 avril à l'occasion de la fête d'indépendance. Des années ce sont passées que je ne m'étais pas autant mélangé avec les symboles de la nation.
Entendre jouer en live l'hymne du Sénégal, sursauter aux coups de canons annonçant la venue du Président de la République, Faire à ma manière ma revue des troupes avec mon béret et mon arme comme dit Demba ku nek ak sa Nganay.
Mais ce qui m'a le plus fait plaisir, s'est d'avoir entendu entonner en cœur par nos jambars les mélodies qui caractérisent mon beau Pays : Hommage au président Lamine Gueye, Hymne de la jeunesse, Niani Demna, Hommage à Bouna Ndiaye, Xale bi lo di joy, Remixé en Jambar lo di joy et j'en passe....
Autant de symboles qui ont ravivé mon amour pour mon drapeau.
Le vert de l'espoir, le jaune aspiration au progrès, à l'émergence si vous voulez et le Rouge pour nos ancêtres qui ont donné de leur sang pour nous offrir le droit de crier haut et fort « je suis Sénégalais ».
Je terminerai par remercier nos forces de l'ordre, mon armée qui contribue au bien être de notre communauté, au bien vivre ensemble. Je les ai vus riant et chantant clamant leur amour pour la mère patrie; contredisant ceux qui la voient comme froide et inintéressante mais montrant également sa rigueur et sa discipline gage de force et d'excellence.
Fier d'être Galsen.
On nous tue mais on ne nous déshonore pas.
Paouz